ODD 6

Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau

L’ambition de l’ODD 6 est de garantir un accès universel à de l’eau potable et à l’assainissement, d’améliorer la qualité de l’eau et réduire les pollutions, assurer une utilisation efficiente des différents usages de l’eau (domestique, énergie, industriel, agriculture) et préserver les écosystèmes aquatiques.

 

Suivi des consommations en eau

Afin d’avoir une vision de sa consommation en eau, Mines Saint-Étienne a mis en place, depuis plusieurs années, un tableau de bord qui permet de quantifier les usages et d’évaluer les résultats des actions mises en place (image).

Ce suivi est effectué de manière mensuelle permettant d’identifier les surconsommations qui peuvent révéler un problème de fuite sur le réseau.

Date de création : 2022
Date de révision : 2023

 

Traitement des eaux usées et pluviales

En conformité avec la réglementation française, les eaux usées générées par Mines Saint-Étienne sont toutes traitées par l’une des cinquante stations d’épuration de l’agglomération stéphanoise avant de retrouver la Loire (lien web). Mines Saint-Étienne n’émet aucun rejet aqueux direct dans le milieu naturel. Les stations d’épurations répondent aux normes en vigueur. Les informations sur leur état, leur fonctionnement et leur conformité sont disponibles publiquement sur le site « Assainissement développement durable », qui est un service public d’information sur l’eau et l’assainissement collectif, géré par le ministère chargé de la transition écologique et de la cohésion des territoires.

Ainsi, Mines Saint-Étienne est rattachée au réseau urbain d’assainissement collectif de Saint-Étienne Métropole (lien web) pour son campus stéphanois. Notre campus de Gardanne est quant à lui relié au réseau urbain d’assainissement collectif de Gardanne (lien web). Les eaux usées sont collectées et traitées dans une station de dépollution ouverte en l’an 2000, qui peut traiter l’équivalent des eaux usées rejetées par 50 000 habitants. Après un dessablage, un déshuilage et un traitement biologique qui permet de séparer les nitrates et les phosphates, l’eau est débarrassée de ses boues et rejetée dans la Luynes. 

En complément, pour éviter que la totalité des eaux pluviales ne soient déversées dans le réseau urbain d’assainissement, Mines Saint-Étienne a mis en place plusieurs actions (lien web).

Date de création : 2022
Date de révision : 2023

 

Gestion des rejets spécifiques et limitation des risques de pollution accidentelle

Les installations sensibles de Mines Saint-Étienne bénéficient d’équipements spécifiques qui permettent la rétention et l’élimination des polluants et des déchets toxiques.

Au niveau de nos laboratoires utilisant des produits chimiques, des bondes d’évacuation spéciales sont installées, ce qui permet de recueillir les rejets polluants dans des bonbonnes qui font l’objet d’un ramassage spécifique (document pdf, document pdf, document pdf), conformément à la législation française en vigueur, Code de l’Environnement, art. L. 541-1 à 50 (lien web).

Notre Centre Ingénierie et Santé (CIS) travaille sur du matériel biologique et génère donc des déchets biologiques (document pdf) qui sont traités conformément à la législation française en vigueur, notamment les arrêtés du 7 septembre 1999 relatifs, d’une part au contrôle des filières d’élimination des déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques (lien web), d’autre part aux modalités d’entreposage des déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques. Ces arrêtés sont applicables à ces déchets (lien web).

Date de création : 2022
Date de révision : 2023

 

Accès à l’eau potable

De manière générale, en France, tout comme à Saint-Étienne et à Gardanne, l’eau issue du robinet est de l’eau potable.

Depuis 2016, la compétence « eau potable » appartient à Saint Étienne Métropole (lien web) qui assume plusieurs missions :

  • la protection, la sécurisation et la qualité de la ressource en eau,
  • le traitement dans les stations de potabilisation, la production d’une eau potable conforme aux normes de qualité et la distribution de cette eau aux usagers,
  • l’organisation de la gestion de l’exploitation (suivi des contrats de délégation de service public et des régies), l’équilibre financier du service, la qualité du service rendu à l’usager et le compte-rendu de l’exécution du service aux élus, usagers et partenaires institutionnels,
  • la valorisation (turbines hydroélectriques) et la préservation du patrimoine.

Concernant notre campus de Gardanne cette responsabilité appartient à la Régie des eaux du Pays d’Aix (lien web).

Ainsi, le personnel, les étudiants et les visiteurs ont accès à de l’eau potable gratuite dans les espaces de repos, les sanitaires et les espaces de cuisine de tous nos bâtiments.

Date de création : 2022
Date de révision : 2023

 

Normes de construction pour minimiser l’utilisation d’eau

Afin de minimiser sa consommation en eau Mines Saint-Étienne a mis en place un certain nombre de bonnes pratiques. Dans les différents points d’eau de nos bâtiments, des mesures sont prises pour réaliser des économies d’eau :

  • installation de chasses différenciées dans les toilettes avec réduction des quantités d’eau utilisées
  • des robinets d’urinoir électroniques à détection automatique (document pdf),
  • Mitigeur électronique (économie d’eau de 90%) (document pdf),
  • des robinets temporisés,
  • mise en place de mousseurs,
  • brise-jet sur les robinets, 
  • robinets poussoirs.

 

Minimiser l’utilisation de l’eau dans le cadre de la gestion des espaces verts

Dans le cadre des travaux de construction d’une nouvelle chaufferie, une toiture végétalisée et un jardin de pluie urbain ont été mis en place. Ces dispositifs permettent de récupérer et stocker les eaux de pluie afin d’en faire bénéficier sur la durée les plantes qui végétalisent le toit.

Quelques mois après son installation, la végétation de type « prairie méditerranéenne » a déjà montré sa capacité à résister aux canicules (lien web, image).

Outre nos toitures végétalisées, qui étant donné leur structure et leurs compositions végétales, n’ont pas besoin d’apport d’eau supplémentaire (post LinkedIn), Mines Saint-Étienne adopte une gestion en eau raisonnée de ses espaces verts.

Ainsi, la volonté de Mines Saint-Étienne depuis plus de dix ans est de gérer ses espaces verts de manière éco-responsable. Cela a conduit à favoriser une diversité floristique rustique et apte à supporter le changement climatique (article Panoramines, document pdf) sans apport d’eau supplémentaire. De la même façon, le fauchage raisonné, la mise en place d’éco pâturage avec des brebis de la race provençale « Mourérous » (lien web, image) et la mise en jachère fleurie de parcelles (affiche), tendent à conserver l’humidité du sol et à accroître la diversité biologique et donc la robustesse du couvert végétal qui supporte mieux le stress hydrique et les épisodes de canicule. Enfin, l’exclusion des produits phytosanitaires chimiques permet de préserver la qualité des sols et de la ressource en eau.

Date de création : 2022
Date de révision : 2023

 

Une politique qui encourage la réutilisation de l’eau

Mines Saint-Étienne favorise l’aménagement de structures permettant la récupération et la réutilisation des eaux pluviales, notamment lors de la construction de nouveaux bâtiments, comme la nouvelle chaufferie et le Centre Ingénierie et Santé. Les toitures de ces derniers bâtiments réalisés par Mines Saint-Étienne sont végétalisées pour favoriser la rétention des eaux pluviales et améliorer le confort d’été sur le campus en réduisant l’effet d’îlot de chaleur.

Le dernier né de nos centres de recherche, le Centre Ingénierie et Santé, localisé sur le territoire du Campus Santé Innovation de Saint-Étienne (lien web) est équipé d’un toit végétalisé de type végétalisation extensive qui permet la rétention et l’évapotranspiration d’une partie des eaux pluviales (photo).

 

La nouvelle chaufferie installée sur le site historique du 158 cours Fauriel (inaugurée en 2022) bénéficie d’une toiture terrasse végétalisée couplée (photo) à un jardin de pluie urbain. Cette nouvelle installation fait l’objet d’appareillages et d’études pour évaluer si un tel dispositif permet de tendre vers le zéro rejet d’eaux pluviales dans les réseaux d’assainissement (article Panoramines).

Sur la période 2022-2023, des étudiants ont réalisé une étude de « Suivi du fonctionnement hydrique de la Toiture Terrasse Végétalisée (TTV) de l’École des Mines de Saint-Étienne » (image). Les résultats ont montré que l’efficacité estimée de la TTV est d’environ 83%, ce qui est supérieur à la valeur trouvée dans la littérature pour ce type d’installation, correspondant à environ 62%. Cela permet de conclure que la TTV se comporte efficacement par rapport aux autres installations de ce type et permet de recycler une grande partie des eaux pluviales.
En outre, il est important de noter que lorsque les pluies sont peu fréquentes, la TTV est efficace à 100%. Ce n’est qu’à partir du mois de septembre que ses performances commencent à baisser en raison de l’intensité et de la fréquence accrues des précipitations au cours de l’automne puis de l’hiver.

En outre, Mines Saint-Étienne s’attache à diminuer sa consommation d’eau sur ses installations de recherche en mettant en place un système de recyclage en circuit fermé lorsque le processus le permet.

Des centres de recherche de Mines Saint-Étienne utilisent de « l’eau de process » notamment pour des systèmes de refroidissement. Afin d’optimiser le recyclage de l’eau, les bâtiment K, J et C ont été équipés de circuit fermés ce qui élimine les rejets au réseau d’assainissement conformément à l’obligation faite par l’arrêté du 14 décembre 2013 (lien web).  Il est à noter que le « groupe froid » du bâtiment K a été renouvelé en 2018 ce qui a également permis des gains énergétiques.

Date de création : 2022
Date de révision : 2023

 

Éducation et sensibilisation à la bonne gestion de l’eau

Dans le cadre d’un projet d’étudiants encadré par Alicja Tardy, enseignante chercheur, et soutenu par Veolia, Mines Saint-Étienne a mis au point un concept d’îlot rafraîchissant éducatif (lien web) alimenté par de l’eau pluviale .

Le démonstrateur d’îlot rafraîchissant pédagogique a également été exposé, au World Urban Forum qui s’est tenu du 26 au 30 juin 2022, à Katowice, dans la zone « science » (lien webphoto). Cet îlot pourrait être déployé par des collectivités locales de différents pays. 

Une solution qui permet de lutter contre les îlots de chaleur et qui regroupe de nombreux avantages : éducatif, écologique, modulaire, réglable en fonction des besoins, facile à monter et démonter, facile à entretenir (photo).

Un prototype d’îlot rafraîchissant éducatif réalisé par l’équipe de Veolia a été installé en avril 2021 dans l’école élémentaire du cours Fauriel à Saint-Étienne. Il s’accompagne d’un projet pédagogique expérimental pour la formation de la nouvelle génération aux changements climatiques.

Date de création : 2022
Date de révision : 2023

    

Sensibiliser à une utilisation consciente de l’eau

En septembre 2022, la délégation Développement Durable et Responsabilité Sociétale de Mines Saint-Étienne (DD RS) a convié les personnels de notre École à venir visiter les installations de la nouvelle chaufferie. A cette occasion, Eric PIATYSZEK, chercheur à l’Institut Henri Fayol, a présenté l’installation de la toiture terrasse végétalisée (TTV) combinée à un Jardin de pluie Urbain (JPU) (lien web) ainsi que les travaux de recherche qui permettront d’organiser le suivi et la modélisation de ce dispositif afin de répondre à la question de recherche suivante : Est-il possible de réaliser un zéro rejet d’eaux pluviales sur une parcelle équipée d’une TTV couplée à un JPU ? (lien web). Cet après-midi d’échanges à également permis de sensibiliser nos personnels aux enjeux liés à l’eau. chaufferie-004

 

Préservation et conservation de la ressource en eau

La gestion durable des cours d’eau et des aquifères associés, demandent une bonne connaissance des échanges entre les nappes et les rivières. Pour répondre à ces besoins de gestion, plusieurs outils et méthodes de caractérisation des échanges entre eaux superficielles et eaux souterraines ont déjà été développés en milieu alluvial. 

Depuis plusieurs années, Frédéric Paran, chercheur à l’École de Mines de Saint-Étienne, participe à plusieurs études sur la problématique de l’eau en milieu Karstique dans un contexte de changement climatique. Il communique régulièrement les résultats de ces travaux (en conférence ou à travers des ouvrages et des rapports) à destination des acteurs locaux et de la communauté scientifique.

  • Conférence EuroKarst 2022, Málaga Espagne : Prédiction des interactions futures entre karst et fleuve face au changement climatique à partir des scénarios du GIEC : application à un bassin fluvial méditerranéen français (Cèze), 2022 (article)
  • Connaître et quantifier les échanges hydrauliques karst / rivière Recommandations méthodologiques Retour d’expérience d’études menées sur les gorges de la Cèze (30), Edition: Sauvons l’eau, Agences de l’eau, 2022 (ouvrage).
  • Rapport de synthèse : Caractérisation des échanges entre eaux superficielles (rivière) et eaux souterraines en domaine karstique, Exemple d’un affluent du Rhône, la Cèze (30), 2021 (rapport).

Frédéric Paran et Didier Graillot, chercheurs au sein de Mines Saint-Étienne / UMR Environnement ville société sont les co-auteurs d’un guide méthodologique sur la caractérisation des échanges nappes rivières en milieu alluvionnaire (document pdf), financé par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, dans le cadre de la Zone Atelier Bassin du Rhône. Ce guide est  à destination des gestionnaires des cours d’eau.  

 

 

 

Frédéric Paran, pilote également le projet « Étude et compréhension du rôle hydrologique et hydrogéologique des Zones Humides de Têtes de Bassins (ZHTB) » dans le soutien d’étiage des cours d’eau (2016-2021).  L’objectif est de démontrer le rôle des zones humides dans le stockage et le soutien d’étiage des cours d’eau, voire des nappes, pour répondre au besoin en termes de connaissance du fonctionnement de la triple interface zones humides / eaux souterraines / eaux de surface. Les résultats du projet seront utiles dans le cadre de la DCE pour l’évaluation du bon état des masses d’eau, le dimensionnement et le suivi d’opérations de restauration ou le « test » milieux humides dépendants des eaux souterraines (ex : identification / typologie, risque / dégradation, surveillance, indicateurs pluridisciplinaires). Les résultats de ces recherches ont donné lieu à plusieurs communications :

  • Quantification des services rendus par les tourbières en termes de soutien à l’étiage (vidéo)- Frédéric PARAN – Écoles des mines de Saint-Étienne, Journées techniques Solutions fondées sur la nature, nature des services, 2020.
  • Étude et compréhension du rôle hydrologique et hydrogéologique des Zones Humides de Têtes de Bassins (ZHTB) dans le soutien d’étiage des cours d’eau [2016-2021] Frédéric PARAN – Écoles des mines de Saint-Étienne, Journées technique Zones Humides et Changement Climatique, 2021 (Document pdf).

Date de création : 2022
Date de révision : 2023

    

Pratiquer une extraction durable de l’eau

Dans le cadre de la construction de la nouvelle chaufferie de Mines Saint-Étienne, la toiture terrasse végétalisée est couplée (photo) à un jardin de pluie urbain. Ainsi l’eau qui tombe en excédent sur le toit est dirigée par gravitation dans des réservoirs qui vont permettre d’irriguer le jardin de pluie (lien web).

Dans la même optique de gestion durable de l’eau, les brebis de la race provençale « Mourérous » (pendant longtemps race dite « menacée » ou « à faible effectif ») utilisées pour le l’éco pâturage (document dpf) sont abreuvées avec de l’eau puisée dans le canal de Provence. Cette eau sert également à l’arrosage des espaces verts (lien web).

Date de création : 2023
Date de révision : 2023

 

Mines Saint-Étienne acteur de son territoire

En 2022, les chercheurs de Mines Saint-Étienne ont réalisé un guide méthodologique sur la caractérisation des échanges entre eaux superficielles (rivière) et eaux souterraines en domaine karstique pour l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, dans le cadre de la Zone Atelier Bassin du Rhône, à destination des collectivités locale gestionnaires des cours d’eau. Cet ouvrage propose des recommandations méthodologiques Retour d’expérience d’études menées sur les gorges de la Cèze (30), Edition: Sauvons l’eau, Agences de l’eau, 2022 (ouvrage).

La gestion de la ressource en eau dans un contexte de changement climatique nous oblige à prendre en considération les risques inhérents aux phénomènes pluvieux extrêmes et leurs impacts sur les populations et les infrastructures humaines. Ainsi, le projet de recherche « Cit’in crise », porté par Eric Piatyszek, enseignant chercheur de Mines Saint-Étienne, lancé en 2018, s’inscrit dans une réflexion portant sur l’implication du citoyen en temps de crise inondation.

Il propose, par la mise en place d’un dispositif ludique de simulation à la gestion de crise inondation de sensibiliser au risque inondation, les élus des collectivités locales, le grand public ainsi que les scolaires (écoles et collèges) Pour cela, le jeu permet de donner vie à une commune fictive mais représentative du contexte hydrologique du Rhône, lors d’une crue de ce dernier (lien web). Chaque année, plusieurs sessions de simulation (l’année 2022 a vu la tenue de plusieurs animations auprès des élus de plusieurs collectivités locales) (lien web, lien web)  sont organisées en partenariat et avec des collectivités locales pour sensibiliser aux risques d’inondation dans un contexte de changement climatique.

 

L’Agence de l’eau Loire Bretagne dans le cadre de son programme d’aides à la Gestion intégrée des eaux pluviales a soutenu (lien web) Mines Saint-Étienne dans sa démarche d’installation de la toiture terrasse végétalisée couplée (photo) à un jardin de pluie urbain de la nouvelle chaufferie installée sur le site historique du 158 cours Fauriel (construite en 2021 et inaugurée en 2022).

 

Date de création : 2022
Date de révision : 2023

Principales publications

de structures permettant la récupération et 

direct dans le milieu nature

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