Titre : La territorialisation du cadre des Limites Planétaires
Début de thèse : 2021
Fin de thèse : 2024
Résumé : Les limites planétaires constituent un cadre systémique pour l’analyse des impacts environnementaux liés aux activités humaines. Ce cadre décline en neuf variables le fonctionnement du système Terre et attribue à chacune un seuil maximum de dégradation (changement climatique, acidification des océans, dégradation de l’ozone stratosphérique, érosion de la biodiversité, changement d’occupation des sols, consommation d’eau douce, cycles de l’azote et du phosphore, émissions d’aérosols, introduction d’entités nouvelles dans l’environnement). Ces seuils ont été fixés par rapport à l’équilibre climatique de l’Holocène, qui est supposé être le plus favorable aux activités humaines de tous les climats passés. Dans le but de ne pas dépasser les limites assignées à chacune de ces variables, et demeurer ainsi dans l’équilibre climatique actuel, les territoires de taille intermédiaire (entre la ville et la nation, typiquement les régions) doivent pouvoir appuyer leurs politiques environnementales sur la version « territorialisée » de ces agrégats globaux ; car c’est en effet à cette échelle que sont prises la plupart des décisions d’aménagement ayant une incidence sur les variables du cadre des Limites Planétaires. Quels indicateurs définir donc à l’échelle d’un méso-territoire afin d’assurer la comptabilité des choix de vie locaux avec les contraintes globales du système Terre ?
Mots clés : absolute environmental sustainability assessment, limites planétaires, analyse d’impact environnemental, systémique, systèmes complexes, descente d’échelle, territorialisation
Date de soutenance prévue : octobre 2024
Encadrement :
- Natacha Gondran, Professeur Mines Saint-Étienne, UMR 5600 EVS
- Fabrice Bardet (EVS-RIVES)
Partenaires ou/et Financeurs : École Urbaine de Lyon (financeur), Agence d’urbanisme de la région stéphanoise (partenaire)
Objectifs de développement durable concernés.
