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Thèse préparée par Romain Guillerm

Titre : Evaluer l’influence des low-tech sur la résilience des territoires : application à l’alimentation

Début de thèse :01/10/2022
Fin de thèse : 

Résumé :

La raréfaction des ressources naturelles et le changement climatique sont des défis environnementaux majeurs qui remettent en cause nos modes de production et de consommation actuels. Face à ces perturbations au long cours, les territoires et organisations doivent être capables de mesurer et d’accroître leur degré de résilience en favorisant des stratégies de développement adaptées. Dans ce cadre, les « low-tech » ou « basses technologies » constituent une voie en rupture avec le modèle d’innovation purement technologique. En effet, l’approche low-tech se fonde sur une (re)connection des systèmes de production avec les milieux naturels et sociaux dans lesquels les systèmes techniques sont conçus et évoluent, en mettant en avant des objets techniques sobres, appropriables aux échelles individuelle et collective, conviviales et durables dans le temps.  A ce titre, les low-tech sont un potentiel vecteur de résilience territoriale.

Cette thèse a donc pour objectif de développer un cadre d’analyse systémique permettant de caractériser le potentiel d’influence des low tech sur la résilience des territoires.

Le terrain d’application choisi est le secteur de l’alimentation, avec des exemples sur toute la filière, de la culture (ex : permaculture) à la cuisson (ex : les fours solaires). Des collaborations avec des acteurs œuvrant dans le low-tech ou appliquant des démarches low-tech dans le domaine de l’alimentation sont prévus.

Les résultats de cette thèse (méthode et modèles) seront intégrés dans la plateforme Territoire développée au sein de l’institut Henri Fayol.

 Mots clés :

Date de soutenance prévue : 

Encadrement :

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