Titre : Les conditions organisationnelles de réussite et de reproductibilité pour la mise en place de démarches lowtech dans les écoles publiques. Expérimentation sur l’adaptation à la surchauffe
Début de thèse : 2025
Fin de thèse : 2028
Résumé : Les enjeux climatiques et énergétiques sont triplement contraignants en ce qui concerne l’utilisation de nos bâtiments. D’une part, la forte consommation d’énergie à la construction de ces derniers et à l’utilisation des systèmes techniques (de plus en plus nombreux et sophistiqués) entraîne un dérèglement du climat et d’autre part, ce dérèglement entraîne une intensification des vagues de chaleur contre lesquelles nous prévoyons de lutter avec encore plus d’énergie (la climatisation) alors même que les sujets de pénurie d’énergie et de contrainte énergétique sont de plus en plus présents.
Pour les collectivités territoriales et notamment les communes en charge des écoles primaires, qui voient leurs moyens décroitre et les difficultés se multiplier concernant leur parc de bâtiments (notamment avec l’intensification des vagues de chaleur), la philosophie du “faire avec moins” s’impose d’elle-même.
Les « lowtech » semblent proposer une solution alternative intéressante et surtout une vision systémique large aux problèmes de plus en plus complexe qui nous font face.
Les lowtech désignent une démarche globale, et non une solution technique unique. S’il existe quelques définitions dans la littérature courante, elle est plutôt caractérisée scientifiquement par l’addition de plusieurs approches (techniques, sociales et organisationnelles). La recherche sur le sujet des lowtech est en pleine expansion mais reste récente avec peu de littérature associée notamment sur l’application aux bâtiments.
Cette thèse – menée en partenariat avec le programme ACTEE, au cœur de la transition écologique et énergétique des bâtiments publics, explore le lien entre lowtech et bâtiment, à l’opposition d’une dynamique de technicisation de plus en plus forte de ces derniers depuis ces dernières décennies, notamment aux conditions de mise en œuvre d’une telle démarche dans l’écosystème des écoles communales et sur son efficacité dans la gestion des surchauffes estivales.
Mots clés : lowtech, vague de chaleur, école, bâtiment, rénovation
Date de soutenance prévue : Janvier 2028
Encadrement :
- Directrice de thèse : Valérie Laforest (UMR 5600 EVS, Mines Saint-Etienne)
- Co-directreur : Jonathan VILLOT (UMR 5600 EVS, Mines Saint-Etienne)
Partenaires ou/et Financeurs :
Financement programme ACTEE
Objectifs de développement durable concernés :
Publications
Actualité
- Les 19 et 20 juin derniers, l’Institut Arts et Métiers de Chambéry a accueilli le premier séminaire de recherche consacré aux démarches lowtech, réunissant une trentaine de participants. A cette occasion, Valérie Laforest, Melissa Escobar, Amaury Fievez et Maxime Ritouet, membres de … Lire la Suite →
- Amaury Fievez, doctorant à l’Institut Fayol, membre du laboratoire EVS, était invité sur France Info, ce vendredi 20 juin pour parler d’adaptation au changement climatique en milieu urbain. Encadré par Jonathan Villot et Valérie Laforest, Amaury explore le lien entre … Lire la Suite →