MINES Saint-Étienne

Arthur Charron

Alumni ICM - E 2012 - Publié en juillet 2020

Pouvez-vous nous expliquer votre parcours professionnel en quelques mots ?

En finissant ma formation ICM avec ma dernière année passée à l’Université de Kumamoto (au Japon), j’ai décidé de tenter de m’installer dans le pays. J’ai suivi des cours de japonais et j’ai décroché un travail dans une entreprise locale qui développe des logiciels pour des clients dans la région. Cela fait maintenant 6 ans que je suis à Kumamoto.

Qu’est-ce que Mines Saint-Étienne vous a apporté sur le plan de votre projet professionnel ?

La chance de m’ouvrir ces portes pour partir à l’étranger et me lancer vers l’inconnu. Les cours de management et ressources humaines m’ont aussi beaucoup aidé pour la formation des jeunes recrues dans l’entreprise, j’ai donc pris un certain focus sur l’éducation. Notre entreprise va aussi collaborer avec une école d’informatique dans le courant 2022, et ma formation me donne une légitimité pour faire partie de ce projet.
La renommée des Mines Saint-Etienne et des Grandes Écoles françaises en général est d’ailleurs ce qui m’a permis de décrocher un travail au premier entretien : un des recruteurs avait lu les pages Wikipédia des Mines (en japonais !) et du système des Grandes Ecoles, et a donc été très enthousiaste pour mon profil (malgré mon japonais encore hésitant à l’époque). La formation de qualité reconnue de l'École est un gros atout, et cela se ressent.

Quel a été votre meilleur moment à Mines Saint-Étienne ?

Les soirées entre potes Hors-ME (non-résidents à la Maison des Élèves). On a des liens très forts maintenant et maintenir le contact aux quatre coins du monde après toutes ces années est très précieux (même si assister aux mariages des uns et autres est devenu un peu plus compliqué…)

Que pouvez-vous nous dire de la mobilité à l’étranger au sein de Mines Saint-Étienne ?

Je dois énormément aux partenariats entre les Mines Saint-Etienne et les universités étrangères, puisque c’est grâce à ça que j’ai trouvé ma place au Japon, ainsi que mon épouse. Pour ma part, j’ai passé ma dernière année de formation (3A) entièrement à l’Université de Kumamoto. Découvrir une autre culture et être totalement immergé pendant un an est une expérience qui donne une ouverture d’esprit incroyable. Pour la préparation au départ, le choix des cours à suivre en mobilité était difficile, mais j’ai eu beaucoup de soutien de la part du responsable mobilité Corée-Japon. Nous restons d’ailleurs en contact et nous nous voyons une fois par an lors de ses visites ici ; un bon moyen de garder le contact avec l’école. Lors de mon départ il y avait le choix entre 3 universités japonaises différentes, et plus d’une centaine sur tous les pays : c’est une opportunité énorme et j’encourage vraiment tous les jeunes à partir le plus longtemps possible pour s’imprégner au maximum de ces autres cultures. Je crois fermement qu’une ouverture sur le monde est indispensable.

Pouvez-vous définir votre vision en quelques mots de l’association des anciens élèves ?

Permettre de garder un contact avec l’école et de pouvoir être une aide pour les nouveaux élèves est très important, l’association d’anciens élèves est un énorme atout. J’ai aussi une certaine fierté à pouvoir aider les jeunes élèves et diplômés pour leur mobilité au Japon, je reste disponible pour eux. J’ai d’ailleurs déjà été contacté par quelques-uns.

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