PANORAMINES

Trois questions à Laure Richard

À l’occasion de la 40e édition des Journées européennes du patrimoine, du 15 au 17 septembre 2023, la Directrice du patrimoine immobilier et des moyens généraux à Mines Saint-Étienne revient sur son rôle au sein de l’établissement ainsi que sur les chantiers à venir.

Quel a été votre parcours avant d’arriver à Mines Saint-Étienne?

« J’ai décroché un diplôme d’architecte à l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Étienne en 1997. Après un passage dans le privé, j’ai passé le concours d’ingénieur dans la fonction publique territoriale. Une fois ce sésame en poche, j’ai occupé différents postes de responsable de la construction et de la maîtrise d’ouvrage dans la Loire, en commune, au département puis en agglomération, à Grand Chambéry, en Savoie. »

En quoi consistent vos principales missions?

« Depuis maintenant huit ans, je suis en charge de la direction du patrimoine et des moyens généraux de l’établissement qui comprend principalement la construction, la rénovation, l’entretien-maintenance et la logistique dans le périmètre des bâtiments stéphanois, ainsi que les travaux structurants du campus de Gardanne. Cela représente un total de 19 bâtiments, totalisant près de 66 000 m2 de superficie. La Direction est constituée de neuf agents dont 4 encadrés par le responsable maintenance-logistique pour Saint-Étienne. Ils interviennent avec la meilleure réactivité possible en dépannage et travaux divers. »

Après un passage dans le privé, j’ai passé le concours d’ingénieur dans la fonction publique territoriale.

Laure Richard, Directrice du patrimoine immobilier et des moyens généraux

Pouvez-vous nous en dire plus sur les travaux prévus dans les prochains mois à Saint-Étienne?

« Vous faites sûrement allusion au projet « Campus du futur ». Il s’agit d’une opération de très grande ampleur destinée à restructurer l’ensemble du site historique stéphanois. De la restructuration à la mise aux normes, en passant par les travaux d’économie d’énergie, ceux relevant des nouveaux usages ainsi que tous les aménagements extérieurs. L’objectif de ce projet est d’améliorer l’attractivité du campus en l’adaptant aux nouveaux défis pédagogiques et de recherche. Il se déroulera en site occupé sur une période estimée de six à huit ans et pour un budget de 35 millions d’euros, financé par un Contrat de plan État-Région (CPER). Actuellement, l’opération est dans une phase dite pré-opérationnelle, c’est-à-dire qu’une consultation de programmiste est actuellement en cours pour permettre d’élaborer le programme technique détaillé, lui-même nécessaire au lancement de la procédure de choix de maîtrise-œuvre. Je précise enfin que la maîtrise d’ouvrage déléguée est confiée à l’université de Lyon. »

Texte et photo : Nicolas Guillaume