PANORAMINES

« J’ai adoré cette nouvelle expérience internationale et suis tombé amoureux de l’Amérique Latine », Nikolas Thepot, diplômé du cycle ICM

Nikolas Thepot devant les chutes d'Iguazú situées à la frontière entre le Brésil et l’Argentine. © Nikolas Thepot

Récemment diplômé des Mines Saint-Étienne du cycle ICM, Nikolas Thepot est aujourd’hui expatrié au Brésil à Rio de Janeiro où il poursuit sa carrière d’ingénieur. Lors de son cursus, il a effectué plusieurs mobilités internationales, d’abord un semestre en Colombie puis un double diplôme au Brésil.

Votre cursus avant d’intégrer Mines Saint-Étienne…

« J’ai eu mon bac S option Europe à mon lycée à Gap. J’ai intégré, ensuite, la classe préparatoire MPSI puis MP au Lycée Hoche, à Versailles. Face à plusieurs échecs à des concours, j’ai changé mes plans. Ayant obtenu la plaquette du cycle ICM de Mines Saint-Étienne, j’ai pu découvrir des exemples de cursus débouchant sur certains métiers, dont responsable de ligne d’assemblage d’avions de ligne. De plus, la plaquette insistait sur les nombreuses possibilités d’échanges internationaux. [Mines Saint-Étienne a plus de 100 accords d’échanges] Devant la perspective d’optimiser des systèmes de production avec une vue globale de ces systèmes et les chances de voyages à l’international, j’ai décidé de placer l’EMSE au sommet de ma liste de souhaits. »

Votre cycle Ingénieur Civil des Mines (ICM)…

« J’ai intégré le cursus ICM – promotion 2016 – avec l’intention de suivre les recommandations données par la plaquette ICM afin de parvenir au fameux métier. Les majeures recommandées étaient « Mécanique » et « Gestion de Production et Logistique« . Souhaitant m’orienter vers la production industrielle, j’ai choisi de commencer mon parcours par la mécanique et de terminer par les matières les plus déterminantes aux vues de mes ambitions professionnelles : la gestion industrielle. J’ai appliqué la même logique dans mes choix de toolbox et ai fait, dans l’ordre, « Modélisation par Éléments Finis », « Modélisation des Systèmes », « Modélisation 3D » et « Gestion des Ressources Humaines ». »

Votre mobilité internationale…

« En parallèle de mon cursus, j’ai entrepris de faire ma mobilité internationale lors du S7 [premier semestre de la 2ᵉ années]. L’Amérique Latine était une destination intéressante et donnait la possibilité de m’ouvrir à de nouveaux horizons. Je me suis fixé donc, pour objectif d’apprendre l’espagnol en 1 an – j’avais fait italien avant le bac. Sur les recommandations de ma professeure d’espagnol et d’amis colombiens en échange à l’EMSE, j’ai fait mon S7 à Bogotá [en Colombie] dans une majeure mécanique à Uniandes [Université de Los Andes – dont l’École a un partenariat académique]. »

Votre retour sur cette expérience…

« J’ai adoré cette nouvelle expérience internationale et suis tombé amoureux de l’Amérique Latine. Peu avant mon retour en France, j’ai vu que mon GPA [Grade Point Average] me donnait la possibilité de faire un double diplôme, synonyme pour moi de la découverte d’un pays et d’une langue supplémentaires. Je me suis fixé pour objectif de me rendre au Brésil, ce qui me laissait 1 semestre pour apprendre le portugais. J’ai ainsi encore connu cette sensation d’aventure en faisant un double diplôme en ingénierie de production à l’UFRJ, à Rio de Janeiro. »

« Le Brésil est un pays merveilleux au point de me donner envie de m’y installer. J’y ai rencontré ma fiancée Ana, également une étudiante de l’UFRJ. J’ai prolongé, avec l’accord des deux institutions, mon double diplôme afin de faire un TFE [Travail de fin d’études] sur place, en ingénierie industrielle. »

Et aujourd’hui…

« Par la suite, j’ai obtenu un VIE [Volontariat international en entreprise] sur place également, dans le programme d’excellence opérationnelle de l’unité brésilienne de production des laboratoires Servier. Cela fait maintenant 2 ans et demi que je vis à Rio de Janeiro, et je suis extrêmement heureux de ma situation. »