En parallèle de ses activités de chargée de projet « sciences et société » à Mines Saint-Étienne, la journaliste de profession pilote la nouvelle mission « sens et responsabilité » confiée par Jacques Fayolle, directeur de l’école.
1. En quoi consiste cette nouvelle mission et quel est son objectif ?
« L’idée est de proposer des temps de réflexion et d’échanges autour des grandes questions qui traversent les principales missions de l’école ou des projets plus personnels. Par exemple : Quelles seront les responsabilités des ingénieurs de demain et plus largement de Mines Saint-Étienne ? Du côté des élèves, il s’agira de voir comment ils peuvent devenir des étudiants augmentés et des acteurs des grandes transitions actuelles et à venir. J’interrogerai aussi les enseignants-chercheurs pour savoir de quelle manière ils peuvent contribuer à bâtir un monde plus soutenable, responsable et durable. L’objectif in fine est bien de mieux cerner la responsabilité de l’ingénieur en 2030 et le sens que l’école doit donner à ses activités de formation et de recherche. »
2. Quel sera votre rôle ?
« Je serai la personne qui toquera à la porte pour susciter ce temps de pause active. J’essaierai d’abord de formaliser des problématiques ou des défis partagés à partir d’un questionnaire. Je tenterai ensuite d’organiser des temps d’échanges collectifs, inter ou intra centres, pour en parler librement et de façon constructive. Ces moments de partage pourront être agrémentés d’interventions de personnes extérieures à l’établissement pour éclairer sur une thématique précise. Je suis dans une démarche d’escalier. J’avance marche après marche. »
L’objectif in fine est bien de mieux cerner la responsabilité de l’ingénieur en 2030 et le sens que l’école doit donner à ses activités de formation et de recherche.
Christine Berton, chargée de mission « sens et responsabilité »
3. Comment la mission va-t-elle se déployer ?
« Je vais rencontrer les directeurs des centres de nos trois sites (Saint-Étienne, Gardanne et Charbonnières-les-Bains) puis je tenterai d’identifier les personnes intéressées et disponibles pour répondre à des questions. Viendra ensuite le temps de la consultation de la matière récoltée pour en extraire une feuille de route qui aboutira à une première action collective à l’automne prochain. J’ai bien quelques idées en tête mais je préfère attendre le retour des discussions pour fixer un objectif pertinent et fédérateur à ce rendez-vous. Ensemble, nous allons prendre du recul par rapport à la marche effrénée du monde.«