Festival du numérique responsable

ADEME

• Lundi 11 mars de 12 h à 12 h 45 
• Lien de visioconférence
• Marie-Line Verne, responsable communication des campagnes sur le numérique responsable au sein de l’ADEME depuis 2021

En introduction du festival du numérique responsable, l’ADEME présentera les chiffres clefs ainsi que les grands enjeux du numérique pour les années à venir. L’occasion de dresser un panorama global sur les impacts du numérique et d’apporter quelques pistes d’actions au quotidien.

Mardis DSI

• Mardi 12 mars de 12 h à 12h 45
• Lien de visioconférence.
• Événement interne pour le personnel de l’école
• Direction des systèmes d’information de Mines Saint-Étienne

Chaque deuxième mardi du mois, la DSI de Mines Saint-Étienne donne rendez-vous au personnel de l’école pour aborder et présenter un outil informatique. Pour cette deuxième édition des mardis DSI, le sujet sera la présentation du e-parapheur , le nouveau système de signature électronique. La mise en place de l’outil ESUP-Signature s’inscrit dans la démanche numérique responsable de l’école, car il propose une interface simple et intuitive pour signer électroniquement les nombreux documents internes qui nécessitent encore à ce jour de multiples impressions. De plus, cette solution de dématérialisation Open Source est portée par la communauté de l’enseignement supérieur par l’Université de Rouen au sein du consortium ESPUP. 

« Les usages numériques responsables au sein du foyer »

• Mercredi 13 mars à 17 h 30 en amphithéâtre F1, à l’École des Mines de Saint-Étienne, 158 cours Fauriel, Saint-Étienne
• Lien de visioconférence
• À destination du grand public
• Amandine Guyot, animatrice d’ateliers COLORI & directrice commercial & marketing WEBQAM

Être parent à l’ère du numérique : la place des écrans dans nos vies et celles de nos enfants. Identifier et comprendre les usages problématiques, les causes de ces usages, les conséquences individuelles et pour la société et enfin les bonnes pratiques et les solutions pour un usage apaisé du numérique en famille.

« Pour un numérique acceptable et décolonial »

• Jeudi 14 mars de 12 h à 13 h, en amphithéâtre F1, à l’École des Mines de Saint-Étienne, 158 cours Fauriel, Saint-Étienne
• Lien de visioconférence.
• Agnès Crepet, responsable de la longévité logicielle et de l’informatique chez Fairphone. Fairphone est une entreprise sociale ayant créé un smartphone éthique, modulaire et réparable. Agnès Crepet a cofondé Ninja Squad en France qui utilise et promeut l’Open Source et publie des livres informatiques à prix libre. Elle est également activement impliquée dans différentes communautés. Elle a cofondé MiXiT, un événement Tech annuel en France depuis 2011, avec près de 1000 participants et intervenants, qui travaille pour plus de diversité et d’éthique dans la Tech. Elle est également dans le board de Duchess France depuis 2010 qui rend les femmes dans l’informatique plus visibles.

La révolution numérique est en marche et nous promet un avenir toujours meilleur pour l’homme et la planète. Pourtant, si son coût environnemental commence à être évalué et critiqué, elle est également responsable de problématiques sociétales et géopolitiques encore méconnues, mais tout aussi inquiétantes.
De l’extraction des minerais à sa fin de vie, le numérique est une révolution qui est loin de tenir toutes ses promesses d’avenir rayonnant, et s’appuie sur l’exploitation des personnes en Afrique, en Asie ou encore en Amérique du Sud (Monange et Flipo, 2019). Tout n’est pas perdu pour autant, et nous verrons ensemble comment en tant que techniciens, mais aussi consommateurs et citoyens, nous avons un rôle à jouer pour promouvoir un numérique acceptable et décolonial (Casilli, 2017). Nous essayerons d’y répondre avec les études de cas de Fairphone, une entreprise sociale créant un smartphone modulaire et réparable, donc plus vertueux pour l’environnement et respectant les personnes qui le fabriquent.

« Intelligence artificielle et environnement, une symbiose ? »

• Lundi 18 mars de 12 h à 12 h 45
• Lien de visioconférence
• À destination du grand public.
• Victor Charpenay est chercheur en informatique et maître de conférences à Mines Saint-Étienne. Ses recherches portent sur la représentation formelle des connaissances et leur exploitation dans des systèmes cyberphysiques. Il co-anime l’axe « IA soutenable » de la communauté scientifique Data & IA de l’IMT.

Depuis quelques années, l’IA est couramment évoquée comme solution à la lutte contre le dérèglement climatique, mais est à la fois pointée du doigt pour son impact croissant sur l’environnement. La relation qui existe entre l’IA et la préservation de l’environnement est-elle mutuellement bénéfique, neutre… ou parasitaire ? La présentation donnera un aperçu des travaux menés à l’IMT à l’intersection des deux.

« Contrer les impacts environnementaux des grandes infrastructures numériques : leviers, IA et cycle de vie »

• Mardi 19 mars de 12 h à 12 h 45
• Lien de visioconférence
• Laurent Lefevre est chargé de recherches à l’INRIA au sein du laboratoire LIP de l’École normale supérieure de Lyon. Il travaille sur l’efficacité énergétique et la réduction des impacts environnementaux des grandes infrastructures numériques : centre de calcul, data centres, clouds et réseaux de l’Internet. Il est directeur adjoint du GDS CNRS EcoInfo qui s’intéresse à l’écoresponsabilité du numérique.
• Mathilde Jay est diplômée d’IMT Atlantique (spécialisation systèmes distribués) en double cursus avec EURECOM (spécialisation science des données) et est en troisième année de thèse à l’Université de Grenoble Alpes. Elle est membre des laboratoires LIG (UGA) et LIP (ENS Lyon) et de l’institut d’IA de Grenoble (MIAI). Elle s’intéresse à l’impact environnemental de l’apprentissage profond, que les calculs soient effectués en centre de données ou au plus proche des utilisateurs.
• Adrien Berthelot, diplômé en informatique, spécialité systèmes & réseaux, à l’université Lyon I, effectue actuellement une thèse à l’ENS de Lyon en partenariat avec le cabinet de conseil OCTO Technology. Ses recherches portent sur les impacts environnementaux des services numériques. Il travaille, avec des méthodes comme l’analyse de cycle de vie, à caractériser le lien entre usages et impacts dans le numérique.

Si vous pensez que le cloud est immatériel, que l’IA n’a pas d’impact  et que les ordinateurs ne consomment que de l’électricité, cette présentation est faite pour vous.  Le numérique peut être une partie de la solution, mais c’est aussi une partie du problème… Dans cet exposé, nous aborderons la mesure de l’impact environnemental du numérique, de la production du matériel jusqu’à sa fin de vie, en passant par son utilisation. Nous ferons ainsi un tour d’horizon de différentes tentatives venant du monde de la recherche pour atténuer certains impacts en orchestrant les bons leviers. Un focus sur l’emballement de l’usage et des impacts de l’intelligence artificielle sera aussi abordé.

« Numérisation massive, des impacts sociaux impensés »

• Mercredi 20 mars à 12 h 30 en amphi A022 à l’Espace Fauriel, 29 rue Pierre et Dominique Ponchardier, Saint-Étienne
• Lien de visioconférence.
• À destination du grand public
• Jean-Philippe PEYRACHE, enseignant en informatique à l’Université Jean Monnet, journaliste et membre du collectif Halte au contrôle numérique.
• Pascal BONNARD, enseignant-chercheur en science politique à l’Université Jean Monnet et membre du collectif Halte au contrôle numérique.

Au fil des ans, le recours au numérique devient la norme pour des démarches de plus en plus nombreuses, y compris au sein des administrations publiques.
Pourtant, cette dynamique n’est pas sans conséquence sur les individus et la société dans son ensemble, tant en raison de la « fracture numérique » et tout ce qu’elle induit que sur le modèle de société qui se dessine par un recours accru aux algorithmes, en toutes circonstances.
Dès lors, il paraît nécessaire d’anticiper au mieux les impacts de la numérisation, pour que celle-ci soit profitable à tout un chacun et ne soit pas un facteur d’exclusion supplémentaire.

« Intelligence Artificielle & apprentissage “Fédéré” »

• Jeudi 21 mars de 12 h à 12 h 45
• Lien de visioconférence
• À destination du grand public.
• Guillaume Muller, maître de conférences à Mines Saint-Étienne. Ses enseignements et recherches portent sur l’apprentissage machine et la cybersécurité.

Depuis plusieurs mois, l’IA fait la une de tous les journaux, autant pour les bénéfices qu’elle apporte, que pour le revers de la médaille : que ce soit en matière de consommation énergétique ou de (non) respect de la vie privée des utilisateurs. Pourtant, de nombreux chercheurs travaillent à régler ces deux problèmes, notamment à travers un cadre général, nommé l’apprentissage « fédéré ». Nous présenterons rapidement ce concept, ainsi que les défis abordés par la communauté en général et par les chercheurs de Saint-Étienne en particulier.