Dans le cadre des travaux de cette chaire lancée par l’Institut Mines-Télécom, les équipes stéphanoises d’enseignement et de recherche en génie mathématique et industriel planchent sur la création de jumeaux numériques destinés à optimiser la dynamique d’un système de production.
« Les jumeaux numériques bouleversent les modèles opérationnels et organisationnels des industriels. Avec nos mécènes, Siemens Digital Industries Software, Laboratoires Pierre Fabre et Inoprod, dont l’expérience terrain nous est essentielle, nous voulons accélérer cette révolution en donnant aux jumeaux numériques une dimension plus globale pour constituer un outil d’aide à la décision. » précise Frédéric Grimaud, enseignant-chercheur à Mines Saint-Étienne et titulaire de la Chaire IMT « Digital Twins for Industrial System. »
Et d’ajouter : « Evolution de la demande, tension sur les chaînes d’approvisionnement, crise énergétique… Les risques se multiplient et les entreprises doivent pourvoir les anticiper et les modéliser avec ces nouveaux outils qu’elles doivent pouvoir manipuler avec aisance. Pour répondre aux différents besoins des utilisateurs, nos travaux respecteront la règle des 3 « S » : Simplicité de conception, Simplicité de maintenance et Simplicité d’utilisation. »
Le sujet traité par l’entité stéphanoise concerne plus spécifiquement la création de modèles prédictifs globaux tenant compte des aspects énergétiques et environnementaux.
Deux autres thématiques sont étudiées parallèlement par l’IMT Mines Albi (couplage des jumeaux numériques avec des outils d’intelligence artificielle) et l’IMT Mines Alès (ingénierie et maintenance des jumeaux numériques).
Au travers de l’exploitation de jumeaux numériques, l’objectif de la chaire « Digital Twins for Industrial System » est d’accompagner les industries dans leur révolution pour leur permettre des gains de compétitivité en levant les verrous technologiques qui entravent leur développement.
La chaire « Digital Twins for Industrial System » a été créée avec le soutien de la Fondation Mines-Télécom pour une durée de trois ans.
Texte : Nicolas Guillaume – Photos Lucas Cortes