Le dispositif mis en place au sein de l’École doctorale offre à nos doctorants une ouverture internationale et une recherche partenariale accrues durant leur parcours de thèse : plusieurs d’entre eux ont effectué une mobilité en 2018 au sein d’un établissement ou d’un laboratoire partenaire de Mines Saint-Étienne.
Gita Nematbakhsh-Abkenar, centre SPIN / Université de Padoue, Italie
Doctorant au département Procédés de Transformations des Solides et Instrumentation sous la direction de Jean-Paul Viricelle et Mathilde Rieu, a effectué un séjour recherche du 16 mars au 15 juin 2018 au sein du laboratoire IMPACT (département de sciences chimiques de l’Université de Padoue) sous la coordination du professeur Antonella Glisenti.
Des capteurs de gaz à l’ammoniac ont été récemment fabriqués en utilisant deux matériaux de détection Ni3V2O8 et Au-V2O5 comme électrodes de travail. Durant cette mobilité, Gita Nematbakhsh-Abkenar a réalisé des recherches sur les matériaux d’élément sensible en utilisant les méthodes de caractérisation telles que TPR, XPS, BET …
Saheb Maghsoodloobabakhani, centre SPIN / Fraunhofer Institute Allemagne
Doctorant au département Procédés pour l’Environnement et Géoressources, sous la direction de Jean-Michel Herri et Baptiste Bouillot, Saheb a effectué un séjour recherche à Oberhausen en Allemagne au « Fraunhofer Institute for Environmental, Safety, and Energy Technology », sous l’orientation de Georg Janicki et Bärbel Egenolf-Jonkmanns en collaboration avec la doctorante Fabienne Knappitsch.
Son travail a porté sur le stockage du méthane dans les milieux poreux (acquisition de données expérimentales lors du stockage de gaz, ainsi que sur le stockage d’énergie analysé par micro-calorimétrie différentielle à balayage et par Balance à Suspension Magnétique.
J’ai eu l’opportunité de visiter « BOROSA entreprise » qui fabrique l’autoclave avec un lévitateur acoustique intégré.
Une application de cet appareil est des mesures wall-contact-free des gouttelettes acoustiquement en lévitation pendant le processus de cristallisation des hydrates.

Magali Ferro, CMP / à Stanford University, États-Unis
Magali Ferro a soutenu sa thèse avec succès le 3 octobre dernier. Alors doctorante au département Bioélectronique, sous la direction de Roisin Owens et Rodney O’Connor, elle a effectué une mobilité de 3 mois (janvier-mars 2018) au sein du laboratoire de Biomatériaux du Professeur Sarah Heilshorn de l’Université de Stanford en Californie.
Elle a étudié la synthèse d’hydrogels à base de protéines pour la culture de cellules endothéliales. Ce projet avait pour but d’améliorer la pertinence biologique des modèles tissulaires in vitro sur lesquels j’ai travaillé pendant ma thèse. Cette mobilité a été rendue possible en particulier grâce à une bourse octroyée par le Centre France-Stanford.
Mohsen Nakhaei, CIS / Boston University, Etats-Unis
Doctorant en Mécanique et Ingénierie sous la direction de Stéphane Avril et co-encadré par Claire Morin, M. Nakhaei effectue actuellement une mobilité au département de mécanique avec le professeur Katherine Zhang à l’‘université de Boston.
Il travaille sur la modélisation multi-échelle du tissu artériel. et est accueilli depuis le 1er septembre jusqu’à fin décembre.
Son travail de thèse porte sur la « Modélisation micromécanique du remodelage en mécanobiologie vasculaire »
Simon Breumier, centre SMS / École polytechnique Montréal
Dans le cadre de sa thèse en co-tutelle entre Mines Saint-Étienne et Polytechnique Montréal, il passe deux années au Québec au sein du Laboratoire de mécanique multi-échelle (LM2), encadré par les professeurs Martin Lévesque et Guillaume Kermouche (4 mois à partir de septembre 2018, 1 an à partir de Septembre 2019 et 8 mois à partir de Janvier 2021).
Simon Breumier travaille au développement d’un dispositif expérimental permettant d’envoyer une bille métallique à très haute vitesse sur un échantillon, en visant avec une précision de l’ordre du micromètre.
« Ce nouveau dispositif nous permettra d’étudier l’effet de la répétition d’impacts sur les propriétés d’un matériau, pour des applications à des procédés de traitement de surface comme le grenaillage. »
Ses travaux de thèse portent sur la « simulation mécanique et micro-structurale des procédés de traitement de surfaces ».

Mathieu Scattolin, centre SPIN / Institut de recherche agronomique de Galice, Espagne
Doctorant au département Procédés pour l’Environnement et Géoressources, sous la direction de Daniel Garcia, Fernando Pereira et Olivier Faure, M. Scattolin a séjourné du 23 mai au 31 août à l’Institut de recherche agronomique de Galice (IIAG), dans l’équipe de Petra Kidd.
L’objet de cette mobilité était l’isolement et la caractérisation des bactéries issues des parcelles du crassier sidérurgique de Rive-de-Gier pour permettre d’identifier les PGPB (Plant Growth Promotting Bacteria) afin de les réemployer ultérieurement sur tout le site d’étude.
La première étape a été d’isoler toutes les bactéries cultivables in vitro et présentes dans les parcelles PHYSAFIMM. Nous avons ensuite mesuré certains traits fonctionnels sur la collection de bactéries ainsi obtenue afin de les caractériser (tolérances à certains métaux, production de composés utiles à l’installation des plantes et au procédé de phytostabilisation…).
Les micro-organismes (bactéries et champignons) sont présents dans tous les types de sol et constituent une composante essentielle au fonctionnement des écosystèmes. De part leurs activités métaboliques (recyclage de la matière organique, sécrétion d’acides organiques, production d’hormones de croissance, …) les PGPB sont susceptibles d’assister l’installation et le maintien dans le temps d’un couvert végétal.
Depuis le lancement de ce dispositif « Séjour doctoral international » en 2016-2017, 15 doctorants ont réalisé une mobilité : elle fait partie intégrante du projet de thèse, tous les doctorants sont éligibles.
Cette mobilité engage le ou la doctorant(e), son laboratoire d’appartenance et un partenaire étranger. La durée doit être comprise entre 3 et 6 mois consécutifs et le dispositif activable une seule fois durant la thèse (il est accompagné d’une aide forfaitaire de l’école cumulable avec d’autres modes de financement).