PANORAMINES

Lancement de l’Institut Fayol

Organisation, responsabilité, vision systémique, valeur et performance de l’entreprise… la réunion de lancement de l’Institut Henri Fayol le 17 janvier a officiellement posé le plan de travail des prochaines semaines pour structurer l’organisation du nouveau centre d’ici fin mars…
_ Des objectifs ambitieux et nécessaires » -*En introduction de cette réunion, Philippe Jamet a rappelé que ce nouveau centre est l’aboutissement d’un processus de près de 18 mois, porté de manière collective.
Il a remercié tout particulièrement les deux directeurs et les responsables d’équipes des centres SITE et G2I pour le management et l’accompagnement qu’ils ont menés à bien et à terme durant ces changements.
« Le travail réalisé ces dernières années par les équipes de ces centres constitue de fait un héritage et un capital pour l’Institut Fayol. »

« Une certaine idée de l’ingénieur »
Il s’agit d’une première étape dans le démarrage d’un projet qui porte de grands enjeux pour notre école, en priorité sur le futur ingénieur : systémique, catalyseur et opérateur de la valeur et de la performance dans une entreprise.
L’Institut Fayol doit être la marque de ce saut pédagogique qui est le nôtre jusqu’à concevoir l’organisation industrielle du futur.
Il s’agit également de se ré-approprier l’héritage de Henri Fayol, en particulier deux mots-clés essentiels :
-** l’information et de fait les systèmes d’information dans l’entreprise,
-** l’administration , un mot à revaloriser, que l’on nomme aujourd’hui «management».

-*C’est aussi un projet de partenariat ouvert sur l’extérieur (département, région, autres écoles) et à vocation internationale, avec des attentes très importantes notamment en termes de visibilité. L’Institut doit être précurseur dans l’organisation des relations entre entités.
Le projet doit être lui même « un peu fayolien » et tient en trois mots : organisation, innovation et responsabilité.
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En ce qui concerne l’organisation concrète de l’Institut, Xavier Olagne s’est attaché à proposer plusieurs éléments de réflexion avant de présenter le plan de travail des prochaines semaines.
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La performance d’une entreprise (forcément globale) doit satisfaire tous les acteurs en intégrant toutes les dimensions (technique, économique, humaine, organisationnelle dans une vision systémique large (de la sécurité aux coûts de production, de la gestion des stocks aux frais généraux…)
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Le travail s’organisera selon trois 3 axes quasi simultanés :
-* un «Benchmark» : lister les laboratoires « concurrents », se positionner par rapport à ceux-ci et identifier également les structures qui se rapprochent de l’institut Fayol.
-* La définition des thématiques prioritaires : recenser les programmes collaboratifs, les quantifier, les évaluer et en tirer une ébauche de plan stratégique. Pour ce faire, cinq groupes de travail seront mis en place et travailleront sur le même sujet en parallèle.
Ces séances de créativité puis d’analyse comparative déboucheront sur la dernière phase :
-* Structurer l’organisation en intégrant les fonctions support (ressources informatiques, gestion, recherche de financement, montage et suivi de projet, des tâches qui prennent du temps et qui peuvent être mutualisées). L’Institut sera organisé en 4 départements maximum
Un organigramme associé et un mode de pilotage seront ensuite proposés.
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Il s’agira bien entendu pendant ce temps de poursuivre le travail au quotidien, Xavier Olagne s’appuiera sur Alexandre Dolgui et Didier Graillot pour accompagner cette période transitoire.
>> C’est un programme ambitieux mais nécessaire et prioritaire , notamment pour être rapidement visible à l’extérieur, et ce malgré la charge d’enseignement et de recherche des uns et des autres.
« Tous les ingrédients et les compétences en interne sont présents pour que cela fonctionne.» , souligne Xavier Olagne .
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-*Si plusieurs questionnements subsistent (mode de fonctionnement avec les entreprises, lien entre centre et unité de recherche…), les semaines à venir devraient apporter les premières réponses quant aux thématiques à définir, aux champs d’actions à déterminer, ou aux éventuels réseaux à développer.
En termes d’enseignement, peu évoqué précédemment, « l’école est organisée en centres de formation et de recherche parce qu’elle estime que les deux sont absolument inséparables. Il faut faire de l’Institut Fayol un outil d’attractivité pour les élèves » .

-*Enfin, Il n’est pas exclu de mettre en place un atelier « Fayol aujourd’hui » : quelle est en effet la connaissance des uns et des autres sur Henri Fayol ?…
« Ce serait un plus pour re-fonder un modèle alternatif à partir des idées de l’un des précurseurs du management. »

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le 19/01/2011