Philippe Jamet a présenté aux personnels et aux représentants des élèves stéphanois ses vœux de santé, de pleine réussite et d’épanouissement sur les plans personnel et professionnel.
_ Saluant les personnes fraîchement arrivées, et/ou nouvellement nommées (Stéphane Avril, David Delafosse et Xavier Olagne) , il a ensuite présenté les « défis » qui attendent l’école en 2011…Auparavant, Philippe Jamet a fait un bref retour sur l’année 2010 particulièrement bien remplie, elle a été marquée :
-* par un cycle complet d’audits (CTI, AERES, Trésorerie générale URSSAF, Cour des comptes) et qui laissent un ensemble d’éléments de réflexion et qui vont engendrer un certain nombre d’actions et d’évolutions.
-* par les investissements d’avenir , le Grand emprunt, qui s’est traduit par un ensemble d’appels d’offres pour l’enseignement supérieur, placé sous le sceau de l’excellence (équipements, laboratoires, initiatives). Il a engendré beaucoup de travail au sein de l’école, remerciement pour ceux qui se sont impliqués dans ces dossiers (en particulier Vincent Augusto et Rodolphe Le Riche).
-*par le vaste chantier Mines-Telecom dont la réception aura lieu le 01/12/2012 avec la création de l’Institut auquel l’école sera rattachée par convention.
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L’année 2011 devra être plus sereine et laisser davantage de temps aux chercheurs pour se concentrer sur leur cœur de métier : « on ne publie pas pendant qu’on audite ! » ; ces audits n’ont pas été en effet sans effet sur le reste des activités notamment les publications scientifiques.
Trois défis principaux attendent l’école en 2011
-* Un défi institutionnel : le « tryptique » de l’école
PRES, Mines-Telecom, GEM, l’école ne doit pas subir son environnement institutionnel mais cristalliser ses actions dans un schéma cohérent pour travailler efficacement.
Nous devons poursuivre des actions plus concrètes, notamment via la démarche par projets initiée par les investissements d’avenir.
Nous devons réussir notre entrée dans l’Institut , nous connaîtrons au printemps les conditions dans lesquelles nous y entrerons et son mode de fonctionnement.
Pour notre école, la dimension de « groupe » est un atout. Gardons à l’esprit que l’école est constituée de trois éléments : un établissement public et deux partenaires de droit privé (Armines pour la recherche partenariale et l’ISTP pour la formation sous statut salarié).
Il s’agit dès lors de faire valoir un mode de fonctionnement conventionnel .
Prochainement, l’école et l’ISTP signeront une convention de collaboration re-toilettée de manière à préciser les missions de chacun et les instances de coordination communes.
-* Le défi de la performance
Lécole fonde l’institut de la performance (IHF) et lance plusieurs études et qui devraient renforcer la performance de l’école :
– les fonctions support : l’étude fera une revue complète des missions et organisations de l’école, un exercice qui concerne l’ensemble de l’école.
– la mise en place de systèmes informatiques : pour apporter de meilleurs services en termes de système d’information.
-* Le défi d’image
Plusieurs résultats récents sont préoccupants. L’image que suscite l’école à l’extérieur est en deçà de ce qu’elle devrait être. « L’EMSE est une des meilleures écoles de France, elle propose des activités et un niveau d’innovation peut-être parmi les plus créatifs dans le panorama des écoles d’ingénieurs » : pour autant les résultats ne sont pas satisfaisants. Elle n’est pas la seule, la famille « Mines » souffre aussi d’un déficit d’image dans les différents classements.
« Nous devons mener un certain nombre d’actions, même si nous ne pouvons pas agir sur tous les facteurs ; une partie de ce déficit tient aussi à tort de notre situation géographique. »
Nous devons être innovants cette année pour avoir un mode de communication et un mode de recrutement qui soient à la hauteur de l’écart que nous mesurons.
_ Plusieurs initiatives seront lancées.
Autres projets pour une école inventive et créative
– La création de l’institut Fayol est un des objectifs essentiels de l’année 2011, nouvelle structure, nouvelle organisation et nouvel enjeu pour l’école.
– La fusion des deux unités mixtes de recherche , conséquence des audits AERES : elle implique plus de 100 personnes au sein de l’école et un nouveau travail de réflexion. Elle aboutira à la création d’une nouvelle entité plus vaste centrée sur ses thèmes de recherche qui aura le label UMR CNRS.
– La résolution de « l’éternelle question » du rapport entre les centres de recherche/enseignement et les unités de recherche, soulevée également par les audits AERES…
– Plusieurs innovations pédagogiques verront le jour : mise en place de nouveaux cursus anglophones (notamment le lancement à la rentrée prochaine d’un Master of Science « Biomedical Engineering » porté par le CIS), plusieurs écoles d’été proposées par l’école et les mines de Nancy, participation de l’école au grand concours international organisé par le MIT sur la « Biologie synthétique » destiné à des équipes d’étudiants (ingénieurs et doctorants) en liaison avec des universités brésiliennes de Sao Paulo.
– L’implantation de l’ISTP à Gardanne avec une déclinaison des activités de l’ISTP (formations sous statut salarié) sur le site de Gardanne.
– Le projet d’installation d’une partie des activités de l’ISTP sur le site SCI-SCEMM au Rond-Point (site de 5ha). Il traduit la volonté de créer un campus industriel qui associera activités de formation et innovations industrielles essentielles pour les étudiants qui pourront bénéficier de ce dynamisme.
« De nombreux projets nous attendent, nous tenterons de les mener du mieux possible dans la sérénité et avec optimisme. Nous avons les ressources internes pour le faire » …
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La cérémonie des voeux a été l’occasion de rendre hommage aux huit personnels retraités en 2010. Martine Bessy et Rolande Lagrevol n’ont malheureusement pu y assister. Six d’entre eux présents : Henry Londiche, Lucien Vincent, Roland Dechomets, Eugène Mouget, Philippe Lombardo et Claude Boyer .
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le 17/01/2011