Mais « Où va l’école ? » … cette « question légitime et de tous les instants » était à l’ordre du jour, par ailleurs ambitieux, de l’assemblée générale du personnel le 15 octobre.
Tous les sujets d’actualité ont été abordés par la direction, dont l’analyse au préalable du contexte actuel, indispensable pour éclairer certains enjeux, d’innovation, de développement, d’excellence, … Extraits -* « La visibilité de l’école se trouve dans l’articulation entre le national et le local »
Territoire, ressources , gouvernance, un ensemble de contraintes et d’orientations encadrent l’évolution et la dynamique de l’école animée par une ambition essentielle : avoir une valeur ajoutée économique, sociale et environnementale :
-**d’importantes réformes au niveau des gouvernances territoriales (avenir du Contrat de plan/région, du schéma régional du l’enseignement et de la recherche, politique de site),
-**des évolutions en termes de ressources et de financements tenant à la fiscalité locale, dans un contexte où l’on va fonctionner à budget décroissant,
-**Un ensemble d’orientations au niveau national (ANR, AERES), de regroupement institutionnel (CGEIT) ainsi que les politiques publiques auxquelles l’école est soumise en termes de financement et d’emplois.
-* « Il faut s’appuyer sur des modes d’actions simples dans ce contexte complexe »
Notre fonctionnement ne doit pas refléter la complexité de notre environnement ; nous devons nous appuyer sur nos « fondamentaux » (modèle pertinent de grande école, identité « mines », renommée liée au Concours Commun, ancrages territoriaux),
et valoriser pleinement nos facteurs différenciants (nouveaux axes scientifiques, filières sous statut salarié, diversité de nos publics et thématiques scientifiques, implication très forte et originale en ccsti).
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Les chantiers déjà ouverts sont autant d’enjeux pour lesquels nous devons trouver des marges de manœuvre et clarifier nos appartenances stratégiques :
– Performance institutionnelle : elle répond à deux intentions car nous sommes dans un référentiel de ressources contraint : le Redéploiement interne , qui doit en ce sens permettre un gain de performance et la Gestion de projet , l’école devant en effet être à la hauteur des principes qu’elle enseigne,
– Nous devons intégrer les gouvernances régionales et nationales ou fonctionner en mode « partenariat » (cf pres).
-* Stratégie de site et avancement du projet MINES-TELECOM
Une coordination stratégique d’ensemble est nécessaire en particulier sur les thématiques scientifiques pour mener à bien les alliances nationales .
Des rencontres entre la Tutelle des écoles et les représentants du personnel des diverses organisations représentées doivent avoir lieu prochainement dans le cadre du projet Mines-Telecom. Vous trouverez sur intranet > actualités syndicales le dossier fourni par la Tutelle comme base de discussions (organisation, planification, définition des emplois, toilettage des statuts,…). L’Institut Mines-Telecom doit être opérationnel au 1er janvier 2012. Il sera constitué d’écoles intégrées, de 6 écoles rattachées (ENM), d’une école au statut particulier (Nancy) et d’écoles associées (actuellement 6, les 6 écoles Telecom).
-* Les audits conditionnent aussi nos orientations
CTI, AERES, URSSAF, Cour des Comptes, plusieurs contrôles et audits ont mobilisé l’ensemble des services et centres de l’école durant ces 18 derniers mois.
Ce travail de fond et d’écriture a fourni un ensemble d’éléments et de données qui sont extrêmement utiles et -peuvent être utilisés- dans nos réflexions et chantiers en cours (chiffres, prospectives…).
Zoom sur l’AERES : l’expertise des structures fédératives, des équipes et des laboratoires, a conclu à une notation « globalement » bonne pour l’Ecole (nombreux « A » et quelques A+, notamment pour l’Ecole doctorale).
Deux points faibles : le rayonnement à l’international et les productions scientifiques (nature des journaux et quantité des publications selon les critères AERES) sont à améliorer.
Il convient de préciser que les évaluations AERES sont des critères d’éligibilité au grand emprunt . Elles conditionnent à la fois l’obtention de budgets et l’orientation vers des regroupements stratégiques et une politique de site. Il s’agit de 22 milliards d’euros dédiés à l’enseignement supérieur et à la recherche, dont les sommes allouées passeront par des guichets uniques que sont les PRES.
Equipements scientifiques, laboratoires d’excellence, instituts, initiatives d’excellence (CF liste détaillée diapositives 10 à 12) , l’Ecole est impliquée dans tous les projets et se positionnera selon ses évaluations dans ceux qui servira au mieux sa stratégie. Enfin, ces résultats doivent favoriser des regroupements de grand ensemble et permettre une valorisation sur d’autres dossiers scientifiques.
-* Immobilier et projets d’extension en cours
– 12 millions d’euros pour la 2e phase des travaux à Gardanne : il sont consacrés à l’ouverture du dépt BEL, aux équipements de pédagogie supplémentaire (notamment un amphi de 180 places), l’extension de la salle blanche et un projet «hébergements» avec 40 studios modulables. Ce projet est également soumis à un certain nombre de réajustements financiers (CG et FEDER).
– Autre projet immobilier de grande ampleur : le transfert du CIS sur le site de l’hôpital nord. La maîtrise d’ouvrage est terminée. Le pôle santé regroupera la faculté de médecine, l’IRMIS (institut régional de médecine et d’ingénierie du sport) et le CIS. Il s’agit d’un superbe projet intégré, d’environ 14 millions d’euros (dont 1,9 ME payé par l’école sur ses fonds propres), porté par Saint-Etienne métropole ; une implication territoriale et une ambition partenariale pour le CIS qui pourrait disposer de ses bâtiments à la rentrée 2013.
– L’extension de l’ISTP : actuellement à l’étroit, l’Institut cherche à s’étendre. Le projet PCI-SCEMM (appartenance du groupe PSA près de la ME) est une solution qui permettrait une proximité de travail et l’ouverture de perspective en termes de logistique et de restauration également. En effet, 500 places sur ce site «pourraient» être exploitées à termes pour le personnel et les élèves. Un projet à suivre.
-* Stratégie et développement durable (diapos 17 à 22)
Un cadre référentiel demande l’établissement d’un plan vert, Ce référentiel cible cinq domaines d’action prioritaires : stratégie, management et gouvernance participative ; Politique sociale et ancrage territorial ; Gestion environnementale ; Formation et Recherche.
Pour l’instant, un processus de coordination est en place : le comité opérationnel du développement durable (CODD) ; il a donné lieu à la constitution de 4 groupes de travail qui se sont déjà réunis (voir les objectifs, états des lieux et projets d’élèves éventuels).
Côté enseignement, deux formations ont eu lieu en juin et septembre.
_ Un certain nombre de projets pédagogiques doivent impliquer les élèves pour leur donner une approche concrète de terrain.
Restitution du bilan énergétique le 5 novembre prochain.
Nouvelles étapes des projets de l’Ecole
-* Institut Fayol
Un directeur est en cours de recrutement : à l’issue des entretiens, trois candidats ont été retenus, tous anciens élèves de l’école. Le schéma d’organisation sera affiné lorsque le directeur sera nommé, normalement au 1er janvier 2011.
-* Mission « Handicap »
Dans un contexte d’égalité des chances et à la demande des entreprises, même si elle est incitative, il s’agit de faciliter l’accessibilité des étudiants handicapés, non seulement aux locaux mais aux différents cursus. Depuis un an, plusieurs réunions ont permis de mettre en place un plan «handicap» et de rencontrer divers interlocuteurs externes et entreprises dans ce sens. Cette année les élèves sont associés à la commission en particulier via un projet D’Min et un travail sur la logistique d’accueil et des missions vers les classes préparatoires.
-* Bicentenaire de l’Ecole
La réflexion démarre et un avant‐projet sera prochainement proposé : il s’agira de travailler sur l’histoire, les événements de l’école, de montrer le rôle de l’école, le soutien au développement industriel dans le passé et dans le futur. Un travail à la fois bibliographique, documentaire et éditorial doit être mené et plusieurs opérations d’envergure seront organisées (colloques, journées portes ouvertes, remise des diplômes du bicentenaire, accueil de personnalités … ). D’ici peu les premiers comités d’organisation seront constitués (appel à participation !)
-* International (3 diapos très détaillées à l’appui)
Il s’agit en premier lieu de poursuivre l’internationalisation des formations (destination, encadrement) ; dans ce sens, seront ouverts dès 2011 des cursus de type Master 2 complètement anglophones.
Les efforts se poursuivent en faveur de la mobilité des enseignants‐chercheurs (insuffisante mais nécessaire) ; l’attractivité, les cibles et les priorités en termes de destination sont renforcées : avec le Brésil notamment (une personne permanente, Katia Leclere), en Asie, et aussi aux Etats-Unis où les partenariats sont très demandés par les élèves).
Enfin, de nouveaux services sont proposés tels que l’accompagnement logistique ou la recherche de financements pour les mobilités.
-* Bioélectronique : le nouveau département a été inauguré en octobre 2010, 1ère réalisation de la phase 2 de l’extension du site de Gardanne à l’interface entre la cellule vivante et l’électronique organique .
Effectifs, axes de recherche, applications, secteurs émergents, échanges d’étudiants, publications, développement des activités contractuelles, relations avec le CIS, ouverture et dimension internationales… [une présentation très détaillée ->doc519] du département et de ses activités est disponible ici (lien).
L’équipe, à fort caractère international, devrait doubler son effectif l’année prochaine… (2 personnes en 2009, 12 personnes aujourd’hui).
-* Etude des fonctions supports
Le cahier des charges détaillé est en ligne sur intranet (calendrier, recours à un cabinet conseil extérieur pour permettre une approche objective et un certain recul). L’ensemble des fonctions supports est concerné : personnels administratifs, techniques et certains ingénieurs (près de 150 personnes). Mais ils ne doivent pas être les seuls concernés. Les « clients » et utilisateurs s’exprimeront également. Nous sommes ici dans une démarche performance/qualité avec l’objectif prioritaire d’une amélioration du service rendu et une meilleure utilisation de nos ressources.
Les étapes-clés concernent l’état des lieux, le diagnostic, les propositions et scénario d’amélioration (mutualisation, renfort, évaluation de la démarche…). Le cabinet-conseil accompagnera l’école pour la mise en œuvre des préconisations et dans l’évaluation.
Enfin, un comité de pilotage interne est créé pour faire lien entre le cabinet et l’école. Il participera aux actions de communication. Il est constitué de Didier Bernache, Monique Reyre, Christophe Pijolat, Christine Jamen, Rachel Vitani et Dominique Goeuriot (représentante du personnel).
Rachel Vitani rencontrera prochainement les centres et services pour préparer cette étude et échanger entre autres sur les objectifs et les attentes de chacun.
Les directeurs-adjoints ont commenté l’évolution des projets de l’école
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le 18/10/2010