Les paramètres représentatifs, issus de la tâche 2.2., seront cartographiés à l’échelle du site via un « Système d’Information géographique » (SIG) et de méthodes d’analyses spatiales (par exemple, méthodes d’interpolation comme le krigeage). Il sera ainsi possible de cartographier/spatialiser, par exemple, les teneurs en métaux, le potentiel de lixiviation ou de biodisponibilité des laitiers. Cette cartographie multi-paramètres du crassier sera croisée avec d’autres variables environnementales afin de définir les vulnérabilités et les risques liés au site.
Une attention particulière sera portée aux flux d’eau et de polluants lors des périodes de basses-eaux et hautes-eaux. La vulnérabilité des eaux souterraines pourra être définie en tenant compte de l’épaisseur de la zone non-saturée, de l’épaisseur du crassier, du gradient hydraulique, de la perméabilité des matériaux, de la direction de l’écoulement, de la teneur en eaux des laitiers (données du projet PHYSAFIMM). La vulnérabilité des eaux superficielles sera définie en caractérisant les interactions nappe/rivière (exemple : direction du flux, débit) à l’aide d’une méthode de modélisation simplifiée sous SIG. D’autres données (également issues du programme PHYSAFIMM), qui ne pourront pas forcément être spatialisées à cette échelle, seront mobilisées pour compléter le diagnostic (exemple : émissions atmosphériques, vent, précipitations, inondations, etc.). Ce diagnostic de vulnérabilité du site à l’échelle locale sera intégré dans l' »Analyse du Cycle de Vie » (ACV) inhérente au WP6.